Notre adhérent, Mr M#####, a profité des soldes du Black Friday pour s’acheter une perceuse, et ses nombreux accessoires, dans une grande enseigne de bricolage.
Or, à la première utilisation, la perceuse a laissé échapper une fumée blanche et n’a plus rien voulu savoir.
Notre adhérent a donc retourné celle-ci à l’accueil du magasin. Cependant, la personne présente n’a rien voulu savoir également, rappelant, avec un certain humour dédaigneux, à Mr M#####, que les articles soldés n’étaient ni repris ni échangés, ainsi qu’indiqué sur une pancarte bien visible à l’entrée.
Après étude du dossier, notre conseiller, Mr CORDELLIER, a pris contact avec l’enseigne et demandé à parler au directeur. Il a notamment rappelé à ce dernier que le retour de l’article ne relevait pas d’une convenance personnelle mais d’un défaut de conformité.
Après des excuses et un beau prétexte mettant la faute sur un manque de formation temporaire du personnel à la réception, le directeur a accepté que Mr ##### puisse ramener la perceuse et ses accessoires qui lui seraient échangés ou remboursés, selon le choix de notre adhérent.
Ce qu’il faut savoir :
« Les articles soldés ne sont ni repris ni échangés » Cette indication à l’entrée des magasins porte souvent à confusion et est souvent de nature à tromper intentionnellement le consommateur.
Il y a une différence notable entre un geste commercial, non obligatoire, tel que celui de certains magasins qui acceptent un retour, après réflexion, pendant quelques jours après l’achat, ou d’autres, à l’inverse, qui refusent un retour pour un article qui ne convient plus au consommateur, et la garantie légale de conformité, obligatoire, que vous doit le vendeur et qui couvre les défauts pendant deux ans pour un article acheté neuf, qu’il soit soldé ou pas.
FL
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Image: VECTOR
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